LE SCAN FAIT SAUTER LA BANQUE
(SCAN/Lons)
(Salle d’Audaux) Affluence : 150 personnes environSCAN 76 – LONS 69(10-19 / 29-42 / 49-58 / 76-69) Arbitres : M. LOPEZ et Mme LABAT
SCAN : A. ETCHART (3), M. WERY (4), T. CARSUZAA (8), F. CAUBU (22), B. ESCHBACH cap. (8), N. CHABALGOÏTY (4), P. CARSUZAA (10), A. LACURTE (1), R. DENIS (8), N. CHAPART (8).Entraineur : P. ITHURRALDE
LONS : B. BARRAQUE CURIE (7), A. OTTOU (9), C. BELLEVUE (2), P. BRUGAT (12), G. MARTINEZ (8), D. LASSEGUE (6), J. MAMOUSSE (8), L. NIVERT (9), P. BORNET (2), R. DABADIE (6).
Entraineur : S. RODRIGUEZ
Dans une saison, il y a très souvent un match référence qui permet, tel un acte fondateur, de s’appuyer confortablement dessus afin de faire évoluer un groupe. La chance des « Scanmen » est que celui-ci arrive très tôt cette année ce qui peut s’avérer de bonne augure pour la suite, pour peu que la troupe rouge et blanche ne manque ni de rigueur, pas plus que de sérieux dans son fonctionnement.
Ce samedi pourtant, rien n’était acquis d’avance au vu de l’entame poussive de locaux en faillite totale d’adresse. Le manque de pression défensive et une circulation de balle en recherche de fluidité n’arrangeait pas la donne, pendant que les lonsois prenaient confiance et traçaient leur petit bonhomme de chemin. Irrités par ce déchet, les partenaires du capitaine Baptiste Eschbach avaient le tort de s’en prendre à un arbitrage départemental qui, il est vrai, avait du mal à s’ajuster au rythme régional. Pour autant, cette option n’était pas la bonne de la part de « Scanmen » recadrés par Paxkal Ithurralde (en mode intérim !) sur un temps mort, qui s’avère bénéfique tant le SCAN montre un visage plus concentré sur les basiques et conscient, faute d’adresse, de se faire respecter sur le plan défensif et le travail ombrageux. Surtout que l’écart au score ne cesse d’enfler et il est urgent de stopper l’hémorragie. Patients et appliqués, c’est dans une course après le temps dans lequel se lancent un SCAN bien plus séduisant mais qui à fort à faire face à un Lons Basket très bien en place, car si l’écart ne grossit pas, il ne se réduit guère pour autant, malgré un shoot au buzzer qui fait quand même du bien sur le plan psychologique aux locaux.
Le troisième quart repart sur des bases identiques, avec deux équipes solides et qui ne lâchent pas un pouce de gras. Bien difficile donc de prendre l’ascendant pour provoquer la bascule, malgré d’indéniables efforts collectifs d’un SCAN très volontaire. Un changement de stratégie s’impose côté Audaux-Navarrenx tel un coup de poker dans l’espoir de forcer le verrou lonsois qui parait sacrément bien cadenassé. En ouvrant en très grand la caisse à outils, sort du fond de celle-ci une zone match-up parfaitement huilée, mais aussi quelques clés de gros calibres qui durcissent nettement les sorties d’écrans et provoquent une suractivité aux quatre coins du terrain, ce qui a le mérite de déboussoler des lonsois en manque de repères et pris aussi par la vindicte d’une salle qui s’enflamme, sentant à plein nez une enivrante odeur de renversement de vapeur. Asphyxiés par la défense d’un SCAN surmotivé et remis sur les rails tactiquement et moralement, les banlieusards palois voient l’avance fondre comme neige au soleil. Le renversement improbable et pourtant tant espéré s’effectue dans le money time, récompensant des « Scanmen » se mettant ventre à terre en défense pour le plus grand bonheur des « socios » qui se délectent de voir le maillot du SCAN mouillé de la sorte, mais aussi la cohésion qui transpire d’un groupe où les remplaçants se montrent aussi actifs à encourager sur le banc que les équipiers à s’échiner dans le rectangle bleu. Le coup parfait se produit bel et bien et permet au SCAN et son gros mental de l’emporter à l’arraché et où le doute ne peut pas être permis dans le fait d’avoir tout donné et certainement même un peu plus face à cette très solide cylindrée lonsoise qui a finalement calé lors de l’emballage final. Si les « Scanmen » ont certainement pris beaucoup de plaisir, il est indéniable qu’ils sont parvenus à en donner énormément lors de cette soirée follement enthousiasmante. Messieurs, on en redemande.
Seniors Garçons 2 : SCAN 63 – Haut Béarn 70 (après prolongation)
Alors que les réservistes avaient eu le mérite de s’arracher pour obtenir la prolongation dans les toutes dernières secondes du temps réglementaire, ces derniers ont malheureusement manqué de ressources pour décrocher le succès par la suite. Un revers qui fait mal à la tête, mais dont il va falloir se relever au plus vite.
Seniors Garçons 3 : SCAN 46 – Lons 86
Entre deux équipes séparées par un gouffre d’écart, il n’y eut finalement point de match.