UN SCAN ELIMINE ET SURTOUT DESHONORE
(Salle de Bizanos) Affluence : 250 personnes environ
SCAN (+14) 60 – JA OLORON 91 (22-17 / 35-45 / 48-66 / 60-91)
Arbitres : M.M MARQUEVIELLE et PECASSOU-BACQUE
SCAN : A. ETCHART (3), M. WERY (8), T. CARSUZAA (4), F. CAUBU (21), B. ESCHBACH cap. (2), N. CHABALGOÏTY (2), P. CARSUZAA (-), A. LACURTE (-), A. CHAUVIN (-), N. CHAPART (6).
Entraineur : J-F LANNES assisté de P. ITHURRALDE
1 Joueur éliminé pour 5 Fautes : A. CHAUVIN
1 Faute Technique : J-F LANNES
JA OLORON : M. ORT (12), F. BONNELALBAY (8), L. PEREZ (16), T. VERGEZ-PASCAL (7), F. BENQUET (12), P. MAYSONNAVE (15), R. JAKUBOWSKI cap. (3), B. GIRAUDO (14), T. TURPIN (14), Q. RUIZ (4).
Entraineur : S. JUNCAA assisté de J. CHABANNE
1 Faute Technique : R. JAKUBOWSKI
En ayant l’honneur de rencontrer cette très belle équipe oloronaise, cette demie finale s’annonçait telle une belle fête. Malheureusement, cela n’a pas été le cas. Non pas en raison du résultat final qui est des plus logiques, tant est si bien que même les plus optimistes de nature ne l’étaient pas au coup d’envoi. Le respectable investissement des « Scanmen » n’en est pas la cause non plus, eux qui, même si le manque de rythme suite à un mois d’inactivité s’est fait ressentir par séquences, ont fait preuve de volontarisme pour colmater les brèches de la digue rouge et blanche, malgré un peu de timidité à attaquer l’adversaire lors des dix premières minutes, avant de lâcher davantage les chevaux en s’appuyant sur les moyens du moment.
Ce dimanche, bien au-delà de la tristesse que susciter une élimination, les blessures du SCAN sont morales et profondes car elles ne touchent pas que les dix acteurs audauxo-navarrais. En se faisant qualifier à maintes reprises par le corps arbitral, de « non joueur » de basket (soit d’incompétents) en comparaison avec les Jaïstes (qui évoluent deux étages au dessus, rappelons-le, et avec un pedigree tout autre), c’est tout le SCAN, ses licenciés, ses entraineurs, ses bénévoles, ses supporters qui ont été humilié et déshonoré, mettant au pilori le labeur fort louable et respectable d’innombrables années de formation made in SCAN. Hormis dans les ultimes instants, les « Scanmen » ont eu le mérite, l’intelligence et la sagesse de ne pas répondre à ces détestables provocations qui salissent l’image du monde arbitral, déjà en pénurie de main d’œuvre, mais aussi détériore le basket et cet esprit de la Coupe qui permet à un « petit » de se frotter à un bien plus gros que lui et qui est l’essence même de cette compétition.
Si ce rapport de force inégal dérange, autant que chacun reste chez soi et les deux sifflets en premier lieu, car ce dimanche se sont uniquement eux qui n’avaient pas leur place sur le terrain et ont totalement gâché des festivités qui s’annonçaient fort belles. Quant au SCAN, n’en déplaise à ses deux messieurs, il saura s’en remettre avec le temps pour ne pas leur donner le plaisir de le voir courber l’échine, mais aussi leur démontrer qu’à défaut d’avoir un jour, un niveau de jeu digne de la brillante JAO, il fera preuve de fierté et de solidarité pour continuer à exister avec ses armes qui font que ce club est une famille qui sait se serrer les coudes quand on bafoue son identité et son ADN.
Aux instances départementales d’en tirer les leçons qui s’imposent pour un avenir bien plus digne et serein. Le délicieux parfum de la Coupe des Pyrénées le mérite tant.
Malgré une belle unité, les « Scanmen » ne garderont pas un souvenir impérissable de cette demi-finale face à la JAO.