DES « SCANMEN » A L’ARRACHE
(Gymnase Municipal) Affluence : 50 personnes environ
JURANCON 75 – SCAN 82 (après prolongation) (22-23 / 36-33 / 57-63 / 72-72 / 75-82)
Arbitres : M.M CHALUS et LALANNE
JURANCON : B. CLOFF (5), N. GUILHAMELOU SEMPE (-), J. CABAL (15), R. LASMARENX (2), C-V CABAL (10), C. EDMOND (14), V. NALLET (-), F. DE LACAZE (10), S. CANTOUNAT cap. (13), P-C DAMY (6).
Entraineur : P. DUPOUY assisté de J. MONCADE
SCAN : A. ETCHART (-), M. WERY (13), T. CARSUZAA (5), F. CAUBU (26), B. ESCHBACH cap. (26), N. CHABALGOÏTY (-), P. CARSUZAA (5), A. LACURTE (4), A. CHAUVIN (-), N. CHAPART (3).
Entraineur : J-F LANNES
1 Joueur éliminé pour 5 Fautes : F. CAUBU
A l’arraché !! Voilà le terme le plus approprié pour résumer la soirée. Si le week-end précédent, ces mêmes « Scanmen » avaient été, très justement, pointés du doigt pour leur morne copie offerte, ceux-ci ont su parfaitement rectifier le tir, en montrant un visage volontaire et appliqué, dans un contexte extérieur où il n’est jamais aisé de s’exprimer correctement, qui plus est à Jurançon qui joue très souvent le rôle de chat noir des rouges et blancs.
Cela démarre sur les chapeaux de roues, avec deux équipes qui se portent très vite vers l’avant, pour une attaque productive des deux côtés et pour le plus grand bonheur des travées. Côté, patience et belle circulation de balle sont de mise. Cette alternance offre des possibilités de bien s’exprimer, qui sont conclues automatiquement par des points. En défense, la difficulté de fermer efficacement la ligne de fond se fait rapidement jour. Un point faible dont profite Jurançon à merveille. Cette animation offensive de deux équipes fait rapidement s’égrener ce premier quart, ce qui ne sera pas le cas du second, où les deux adversaires mettent l’accent sur la dureté et le physique. Le score fait beaucoup de statique, avant que les sangs et or ne prennent l’ascendant sur le mise en pénalité précoce des visiteurs. A la mi-temps, rien n’est absolument rédhibitoire pour quiconque, où coté SCAN, l’accent est mis sur la rigueur défensive et le rebond. Lors du 3e quart, l’ascendant est repris par un SCAN davantage agressif défensivement et qui lui permet d’exploiter du jeu rapide, dans le sillage d’un duo Caubu/Eschbach en mode leaders offensifs. Il n’empêche que tout le monde ne rechigne pas à la tâche ni à être les soutiers de la soirée et ce pour le bien du groupe. Ces efforts sont récompensés au score et laisse augurer une éventuelle issue joyeuse. C’est sans compter le courage d’une équipe de Jurançon qui ne lâche rien dans le dernier quart, malgré sans quasi dizaine de points de retard. Point par point, l’UJ grignote son débours pour recoller dans le money time aux basques d’un SCAN qui perd petit à petit de sa souveraineté. Tellement que la dernière possession mal négociée de sa part offre une ultime munition aux banlieusards palois pour l’emporter au buzzer. Lay-up sans opposition (et donc inratable) mais qui sera raté contre toute attente et qui envoie l’ensemble des protagonistes en prolongation.
Le démarrage du SCAN est très bon, avec ce 4-0 infligé de manière autoritaire, mais l’indécision de ne fuit pas pour autant, car les deux équipes gâchent abominablement sur la ligne de réparation. Il faudra attendre les derniers instants et nouveau coup de collier audauxo-navarrais pour voir le SCAN lever enfin les bras lors d’un duel qui aura proposé un agréable spectacle et démontré aussi que ces deux équipes sont très proches comme en atteste leur classement dans leur poule respective en championnat.
Comme lors de la saison 2011/2012, les rouges et blancs se qualifient pour le dernier carré de la Coupe des Pyrénées, ce qui donne le droit à la « Red Army » de s’enfiévrer encore et de vivre de bien belles émotions en perspective.
Par cette qualification acquise à Jurançon, le SCAN de Thibault Carsuzaa s’offre le droit de continuer son parcours en Coupe des Pyrénées.